J'essaye de faire des choses mais mon évènement de ce soir a été annulé pour mauvais temps (il fait juste gris pourtant...) mais bref, je sors un peu quand même (si si!) et un truc qui m'a manqué dans mes activités de touriste à temps plein c'est les collections de cailloux, de plantes et d'animaux etc... Un musée d'histoire naturelle quoi. En février dernier j'étais allé au Danemark et le Musée Géologique de Copenhague m'a juste laissé sur le c*l. C'était superbe, en même temps quand on a eu la Scandinavie entière comme colonie on ammasse de la caillasse.
J'ai fini par trouver le musée des sciences nat' qui est dans cet immense bâtiment à Hamraborg, un des grands noeuds des réseaux de bus que j'appelle à tort "gare routière". Hamraborg est celle qui sert en général de correspondance entre Kópavogur et Reykjavík et j'y passe quasi tout les jours.
Il se trouve que c'est moyennement un musée, c'est plus une collection permanente... comprenez par là que c'est minuscule et au sein de la bibliothèque de Kópavogur. Mais attention c'est complet! (Ils y peuvent rien si leur pays est géologiquement redondant et biologiquement fuit.) Ainsi les cailloux se limitent à quelques vitrines avec de beaux échantillons, surtout de calcédoine, d'obsidienne et mon favori: un gros cristal de calcite transparent avec des reflets géométriques à l'intérieur. (Je tuerais pour en trouver...)
Côté animal la collection de bestioles empaillées est assez vaste et c'est assez impressionnant de voir à quel point les animaux sont bien conservés (Outre le phoque qui semble être en cuir de godasse rapiécié) mais le corbeau, l'aigle à l'entrée, les bébés poussins (qui sont morts en fait mais quand même trop mignons), les animaux des profondeurs qui donnent envie de rester sur terre comme des baudroies et des poulpes... tout ça c'est super.
Autre chose superbe: une tranche de tronc d'arbre. Bon il n'y a plus vraiment d'arbres en Islande mais celui là a été offert en 1974 par les Etats-Unis en cadeau pour les 1000 ans de la colonisation de l'Islande. C'est la tranche d'un séquoïa de Californie de 1300 ans qui faisait 85m de haut pour 4m de diamètre à la base et cette tranche culminait entre 50 et 60m de haut. Elle fait plus de 2m de diamètre et par dendrochronologie (étude des petits cercles dans les troncs) on nous montre des évènements importants du pays depuis la colonisation (874) jusqu'à l'indépendance (1944).
Ce musée est gratuit et ouvert comme la bibliothèque donc souvent. Je suis allé dans la bibliothèque après ça puisqu'elle fait quand même 3 étages. Il y a toute une section en russe depuis la vieille littérature aux magasines actuels en passant par les livres pour enfants. S'il y a des russophones c'est une adresse à retenir. En revanche il n'y a rien en français mais pas mal en anglais. Et surtout j'ai trouvé "grosso-modo" la seule "vraie" méthode d'islandais qu'il existe sur Terre: "Colloquial Icelandic", un gros bouquin qui vaut 70 boules avec ses CD. Et vu que c'est en anglais j'ai jamais osé dépenser autant d'argent là dedans. Mais bon sang j'aurais dû! Ce bouquin est fantastique! En trois jours j'ai progressé autant qu'en trois mois d'Icelandic Online.
Petite comparaison pour les islandophones en herbe désabusés qui ont attéri ici (parce qu'un français voulant devenir islandophone ne peut être QUE désabusé).
Icelandic Online c'est sympa au début,
On veut leur faire confiance alors on fait leurs exos débiles en retenant des mots qu'on cherche à traduire pendant des heures avec Google Traduction et leur dictionnaire (qui est bien fait par contre). Sauf que leurs dialogues décousus n'ont jamais de liens entre eux et qu'au final on ne revoit les mots appris que 2 mois après et on se sent con de les avoir oubliés. Surtout qu'être assidu à cette méthode c'est de l'autoflagellation. J'en suis à la troisième partie: "Culture" ou "Menning". J'en suis a un point où je passe plus d'une heure trente à traduire des textes desquels je peux sortir parfois une quarantaine de mots nouveaux (et souvent inexpliqué parce que trop pointus, où issus d'expressions à la mord-moi-le-noeud), sans parler de la grammaire qu'on essaye de vous apprendre d'un coup en vous balançant un tableau dans la gueule sans autre forme de procès, sans vrais exo. Perso je désespérais, les pires leçons étant celles où on vous explique la vie des épaulards et là j'ai traduit tout un cours sur la tectonique des plaques de Thingvellir: "Þingvellir est sur la plaque divergente de la dosale médio-atlantique qui traverse l'Islande. Thingvellir montre comment la croûte a glissé et il y a beaucoup de crevasses et de fissures. Thingvellir est une merveille de la nature à l'échelle mondiale et la géologie et l'environnement de Þingvallavatn sont uniques." A QUOI CA SERT P*TAIN A PART ME DONNER ENVIE DE ME TRANCHER LES VEINES?!
Comment dire que ça n'aide EN RIEN à apprendre la langue si ce n'est vous donner envie de rentrer en France. Vous n'apprenez jamais à construire des phrases et résultat, j'ai dû faire 200 ou 300 leçons et je ne sais pas commander une pizza.
Mais ce problème vient très sûrement du fait que pour permettre l'accès de ce site à tout le monde il est en aucune langue. Tout est en islandais et ça essaye de jouer la carte de l'assimilation. J'ai voulu y croire fortement après avoir appris l'allemand en vitesse éclair grâce au méthode Assimil. Mais malheureusement sans jamais aucune explication... bah ça peut pas rentrer. Ca revient à prendre un journal en islandais et de s'armer d'un dictionnaire. Peut-être qu'en traduisant tout vous arriverez à devenir islandophone à la fin... ou pas.
Colloquial Icelandic c'est pas pareil.
Déjà c'est un livre et rien que ça c'est super bien parce que devoir allumer l'ordi, changer d'onglet toute les 5 secondes, monter, descendre, agrandir etc... c'est hyper contre-productif. Mais après c'est sûrement personnel. Quoiqu'il en soit le papier est une valeur sûre. Je peux ouvrir à mon marque page quand je veux sans devoir tout installer (surtout que pour apprendre un truc, c'est souvent dur de se motiver alors si en plus faut faire des pieds et des mains avant...)
Mais évidemment ce n'est pas ce que je reproche à Icelandic Online qui a le mérite d'être gratuit, en couleur, illustré etc...
Colloquial Icelandic apprend les points de grammaire avec des vraies phrases et des vrais exercices. Dès le début on vous prend en main et on vous met des dialogues, ils sont traduits et les mots expliqués, puis on avance en apprenant à différencier les genres des mots ou des adjectifs (choses que j'ai découvert à la leçon 1... je veux dire... JE ME TAPE PRESQUE 300 LECONS D'ICELANDIC ONLINE ET JE SAIS PAS CA!)
Bref un gros soulagement de voir qu'on peut progresser dans cette langue, je commençais à abandonner l'idée de savoir faire une phrase un jour... L'anglais utilisé n'est pas très difficile en plus et vu que la grammaire anglaise est très simple ils expliquent des trucs parfois évidents pour un francophone. Au final c'est 16 leçons à faire de manière assidue et je pense que ça peut être un peu raide pour un VRAI débutant (quoique au début on est super motivé) mais parfait pour un faux-débutant.
Bref une méthode que je conseille amplement, perso je n'ai pas dépensé les 70€ qu'elle vaut mais je l'ai emprunté à la bibliothèque. Ce qui la rend encore mieux!
Passons à la mythologie:
Juste avant j'ajoute quelque chose qui n'était pas dit dans les derniers chapitres mais que j'ai appris en cours: Odin est borgne et il a perdu son oeil pendant son sacrifice pour pouvoir boire dans le Puits de Mimir. Voilà. Tranquilou bilou.
TOME PREMIER
LA CREATION DU MONDE
CHAPITRE V: LA CREATION DU MONDE CONTINUE.
Hors de la mer de sang qui couvrait la Terre, Odin et ses frères soulevèrent les terres qui reposaient dessous afin qu'en son centre, naisse une terre appellée Midgard (Miðgarðr en Norrois, Miðgarður en Islandais "Methgartheur" dans les deux cas.) et à ses frontières nord et est, une terre appellée Jötunheim ("Yeuteunheyme"). Entre Midgard et Jötunheim une grande abîme où les flots de sang s'écoulaient, formait une mer.
Les êtres primodiaux noyés n'avaient pas tous les mêmes malformations. Les déformités se sont atténuées de génération en génération. Parmi les enfants et petits-enfants de Bergelmir, on pouvait même en trouver certains qui étaient parfaitement formés et qui semblaient moins farouches que leur pères. (Les amateurs de Marvel me voient venir?) Odin montra de la compassion envers ces jeunes géants et leur accorda de rejoindre Jötunheim afin de ne pas être noyés. L'une d'entre eux était la géante Gullveig ("Gueutlveygue" comment ça vous êtes déçus?) qui se lia d'amitié avec les déesses.
Un autre était le jeune géant Loki (applaudissements) qu'Odin trouva appréciable (hé hé hé) parce qu'il était beau, malin, agile et joyeux. Cependant, les Dieux ne se doutèrent pas le moins du monde des dangers que pouvaient représenter Gullveig et Loki.
Les membres d'Ymir devinrent les matériaux de construction pour la création plus avancée du monde. Mais avant tout, il fallait trouver de la main d'oeuvre. Alors ils réquisitionnèrent les plus anciens Dieux et Mimir, ainsi que les autres architectes de la Nature. Ils s'asseyèrent sur leurs sièges et délibérèrent sur les plans de construction de l'emploi d'excellents travailleurs. Ils furent unanimes sur le fait que Mimir devait être le chef de l'équipe avec l'assistance de Durin, un être de feu aussi connu sous le nom de Surt, qui donnera vie a une multitude d'elfes noirs et de nains qui assisteront et accompliront le travail.
Les graines de vie nécessaires à la création de ces elfes noirs et des nains furent trouvées dans le sang et les membres d'Ymir. Mimir créa les nains; Durin-Surt créa les elfes noirs qu'il appela ses fils.
Les plaines d'Ida du monde souterrain étaient pleines de vie. Les Dieux et les artistes primaires, nains et elfes noirs y avaient construits des fourneaux et forgés les outils nécessaires pour créer la Terre.
Selon les accords entre les Dieux et les architectes de la Nature, les cieux devraient s'étendre en arche au dessus de la Terre, le jour et la nuit, le soleil et la lune devraient circuler régulièrement pour diviser le temps en périodes de travail et de repos. La voûte des cieux fut faite du crâne d'Ymir et les nuages d'orage réalisés à partir de son cerveau.
Mimir avait une fille, Nuit. Elle était sombre mais magnifique et son coeur était plein de grâce. Elle méritait de devenir ce qu'elle devint: la mère des Dieux. Avec Delling, ("Detlingue") l'elfe des premières lueurs de l'aube qui dirige la partie est du Royaume de Mimir, elle eut un enfant: Jour, géniteur des elfes de lumière. Les artistes primaires réalisèrent des chars pour Nuit et pour Jour. Mais à cause de leur pouvoirs il fut décidé qu'ils parcouraient le ciel depuis l'est chaqun leur tour jusqu'à arriver sur les terres de Billing ("Betling") seigneur du coucher du soleil à l'ouest.
Le char de Jour était plein de pierres précieuses. Son cheval s'appelait Skinfaxi (= crinière brillante), celui de Nuit s'appellait Hrimfaxi (=Crinière givrée). Le jour durant, Hrimfaxi restait dans les champs souterrains où perlait la rosée de miel venue des plus basses branches de l'Yggdrasil. Pendant son voyage au dessus de la Terre, certaines s'en échappe de sa bouche et tombent sur Terre devenant la rosée qui fertilise les vallées de la Terre.
Avec Lóður, Nuit eut deux enfants magnifiques, Mani et Sol (Lune et Soleil), et les Dieux décidèrent qu'ils devraient parcourir les cieux dans des chars d'or et de feu afin d'illuminer le monde. Les artistes primaires créèrent un ingénieux système afin de protéger la déesse du soleil des rayons chauds de son char et afin de refroidir les chevaux qui le tirèrent. S'il tombait, le char s'écraserait sur Terre et tout brûlerait. Les chevaux étaient appellés Arvak (Tot-levé) et Allsvid ("Atlsved" = très rapide ). Des runes de bénédiction ont été gravées sur les sabots d'Allsvid et les oreilles d'Arvak.
Les Dieux créèrent les montagnes de la Terre à partir du squelette d'Ymir. De sa chair, saturée des éléméments nutritifs d'Auðhumla, ils parvinrent à faire un sol fertile et le répendirent sur le sol rocheux de Midgard.
CHAPITRE VI: L'ENTREPRISE DE LA TERRE
Je ne sais pas comment finir alors voilà des gâteaux super bons qui semblent sortir des années 1960.
CHAPITRE VI: L'ENTREPRISE DE LA TERRE
Je ne sais pas comment finir alors voilà des gâteaux super bons qui semblent sortir des années 1960.