Alors...

Journal de bord d'un Auvergnat de 22 ans expédié au pays des glaçons pour étudier les cailloux... du moins en théorie.

samedi 26 septembre 2015

Cailloux, mouettes et Islandais.

J'essaye de faire des choses mais mon évènement de ce soir a été annulé pour mauvais temps (il fait juste gris pourtant...) mais bref, je sors un peu quand même (si si!) et un truc qui m'a manqué dans mes activités de touriste à temps plein c'est les collections de cailloux, de plantes et d'animaux etc... Un musée d'histoire naturelle quoi. En février dernier j'étais allé au Danemark et le Musée Géologique de Copenhague m'a juste laissé sur le c*l. C'était superbe, en même temps quand on a eu la Scandinavie entière comme colonie on ammasse de la caillasse.

J'ai fini par trouver le musée des sciences nat' qui est dans cet immense bâtiment à Hamraborg, un des grands noeuds des réseaux de bus que j'appelle à tort "gare routière". Hamraborg est celle qui sert en général de correspondance entre Kópavogur et Reykjavík et j'y passe quasi tout les jours. 


N'est-il pas joyeux cet animal creuvé?

Il se trouve que c'est moyennement un musée, c'est plus une collection permanente... comprenez par là que c'est minuscule et au sein de la bibliothèque de Kópavogur. Mais attention c'est complet! (Ils y peuvent rien si leur pays est géologiquement redondant et biologiquement fuit.) Ainsi les cailloux se limitent à quelques vitrines avec de beaux échantillons, surtout de calcédoine, d'obsidienne et mon favori: un gros cristal de calcite transparent avec des reflets géométriques à l'intérieur. (Je tuerais pour en trouver...)


On voit pas bien mais j'y retournerai avec mon réflex!

Côté animal la collection de bestioles empaillées est assez vaste et c'est assez impressionnant de voir à quel point les animaux sont bien conservés (Outre le phoque qui semble être en cuir de godasse rapiécié) mais le corbeau, l'aigle à l'entrée, les bébés poussins (qui sont morts en fait mais quand même trop mignons), les animaux des profondeurs qui donnent envie de rester sur terre comme des baudroies et des poulpes... tout ça c'est super. 


Ce bébé-poulpe mort est si majestueux dans son Le Parfait!
Lui il est vivant.


Autre chose superbe: une tranche de tronc d'arbre. Bon il n'y a plus vraiment d'arbres en Islande mais celui là a été offert en 1974 par les Etats-Unis en cadeau pour les 1000 ans de la colonisation de l'Islande. C'est la tranche d'un séquoïa de Californie de 1300 ans qui faisait 85m de haut pour 4m de diamètre à la base et cette tranche culminait entre 50 et 60m de haut. Elle fait plus de 2m de diamètre et par dendrochronologie (étude des petits cercles dans les troncs) on nous montre des évènements importants du pays depuis la colonisation (874) jusqu'à l'indépendance (1944).




Ce musée est gratuit et ouvert comme la bibliothèque donc souvent. Je suis allé dans la bibliothèque après ça puisqu'elle fait quand même 3 étages. Il y a toute une section en russe depuis la vieille littérature aux magasines actuels en passant par les livres pour enfants. S'il y a des russophones c'est une adresse à retenir. En revanche il n'y a rien en français mais pas mal en anglais. Et surtout j'ai trouvé "grosso-modo" la seule "vraie" méthode d'islandais qu'il existe sur Terre: "Colloquial Icelandic", un gros bouquin qui vaut 70 boules avec ses CD. Et vu que c'est en anglais j'ai jamais osé dépenser autant d'argent là dedans. Mais bon sang j'aurais dû! Ce bouquin est fantastique! En trois jours j'ai progressé autant qu'en trois mois d'Icelandic Online.


Fais moi un câlin!

Petite comparaison pour les islandophones en herbe désabusés qui ont attéri ici (parce qu'un français voulant devenir islandophone ne peut être QUE désabusé).

Icelandic Online c'est sympa au début,

On veut leur faire confiance alors on fait leurs exos débiles en retenant des mots qu'on cherche à traduire pendant des heures avec Google Traduction et leur dictionnaire (qui est bien fait par contre). Sauf que leurs dialogues décousus n'ont jamais de liens entre eux et qu'au final on ne revoit les mots appris que 2 mois après et on se sent con de les avoir oubliés. Surtout qu'être assidu à cette méthode c'est de l'autoflagellation. J'en suis à la troisième partie: "Culture" ou "Menning". J'en suis a un point où je passe plus d'une heure trente à traduire des textes desquels je peux sortir parfois une quarantaine de mots nouveaux (et souvent inexpliqué parce que trop pointus, où issus d'expressions à la mord-moi-le-noeud), sans parler de la grammaire qu'on essaye de vous apprendre d'un coup en vous balançant un tableau dans la gueule sans autre forme de procès, sans vrais exo. Perso je désespérais, les pires leçons étant celles où on vous explique la vie des épaulards et là j'ai traduit tout un cours sur la tectonique des plaques de Thingvellir: "Þingvellir est sur la plaque divergente de la dosale médio-atlantique qui traverse l'Islande. Thingvellir montre comment la croûte a glissé et il y a beaucoup de crevasses et de fissures. Thingvellir est une merveille de la nature à l'échelle mondiale et la géologie et l'environnement de Þingvallavatn sont uniques." A QUOI CA SERT P*TAIN A PART ME DONNER ENVIE DE ME TRANCHER LES VEINES?!




Comment dire que ça n'aide EN RIEN à apprendre la langue si ce n'est vous donner envie de rentrer en France. Vous n'apprenez jamais à construire des phrases et résultat, j'ai dû faire 200 ou 300 leçons et je ne sais pas commander une pizza.

Mais ce problème vient très sûrement du fait que pour permettre l'accès de ce site à tout le monde il est en aucune langue. Tout est en islandais et ça essaye de jouer la carte de l'assimilation. J'ai voulu y croire fortement après avoir appris l'allemand en vitesse éclair grâce au méthode Assimil. Mais malheureusement sans jamais aucune explication... bah ça peut pas rentrer. Ca revient à prendre un journal en islandais et de s'armer d'un dictionnaire. Peut-être qu'en traduisant tout vous arriverez à devenir islandophone à la fin... ou pas.

Colloquial Icelandic c'est pas pareil.

Déjà c'est un livre et rien que ça c'est super bien parce que devoir allumer l'ordi, changer d'onglet toute les 5 secondes, monter, descendre, agrandir etc... c'est hyper contre-productif. Mais après c'est sûrement personnel. Quoiqu'il en soit le papier est une valeur sûre. Je peux ouvrir à mon marque page quand je veux sans devoir tout installer (surtout que pour apprendre un truc, c'est souvent dur de se motiver alors si en plus faut faire des pieds et des mains avant...)

Mais évidemment ce n'est pas ce que je reproche à Icelandic Online qui a le mérite d'être gratuit, en couleur, illustré etc...

Colloquial Icelandic apprend les points de grammaire avec des vraies phrases et des vrais exercices. Dès le début on vous prend en main et on vous met des dialogues, ils sont traduits et les mots expliqués, puis on avance en apprenant à différencier les genres des mots ou des adjectifs (choses que j'ai découvert à la leçon 1... je veux dire... JE ME TAPE PRESQUE 300 LECONS D'ICELANDIC ONLINE ET JE SAIS PAS CA!)




Bref un gros soulagement de voir qu'on peut progresser dans cette langue, je commençais à abandonner l'idée de savoir faire une phrase un jour... L'anglais utilisé n'est pas très difficile en plus et vu que la grammaire anglaise est très simple ils expliquent des trucs parfois évidents pour un francophone. Au final c'est 16 leçons à faire de manière assidue et je pense que ça peut être un peu raide pour un VRAI débutant (quoique au début on est super motivé) mais parfait pour un faux-débutant.

Bref une méthode que je conseille amplement, perso je n'ai pas dépensé les 70€ qu'elle vaut mais je l'ai emprunté à la bibliothèque. Ce qui la rend encore mieux!


Passons à la mythologie:

Juste avant j'ajoute quelque chose qui n'était pas dit dans les derniers chapitres mais que j'ai appris en cours: Odin est borgne et il a perdu son oeil pendant son sacrifice pour pouvoir boire dans le Puits de Mimir. Voilà. Tranquilou bilou.


TOME PREMIER


LA CREATION DU MONDE





CHAPITRE IV: LA DESTRUCTION DES GEANTS DE GLACE. L'AVANT-POSTE SUR HVERGELMIR.


CHAPITRE V: LA CREATION DU MONDE CONTINUE.

Hors de la mer de sang qui couvrait la Terre, Odin et ses frères soulevèrent les terres qui reposaient dessous afin qu'en son centre, naisse une terre appellée Midgard (Miðgarðr en Norrois, Miðgarður en Islandais "Methgartheur" dans les deux cas.) et à ses frontières nord et est, une terre appellée Jötunheim ("Yeuteunheyme"). Entre Midgard et Jötunheim une grande abîme où les flots de sang s'écoulaient, formait une mer.

Les êtres primodiaux noyés n'avaient pas tous les mêmes malformations. Les déformités se sont atténuées de génération en génération. Parmi les enfants et petits-enfants de Bergelmir, on pouvait même en trouver certains qui étaient parfaitement formés et qui semblaient moins farouches que leur pères. (Les amateurs de Marvel me voient venir?) Odin montra de la compassion envers ces jeunes géants et leur accorda de rejoindre Jötunheim afin de ne pas être noyés. L'une d'entre eux était la géante Gullveig ("Gueutlveygue" comment ça vous êtes déçus?) qui se lia d'amitié avec les déesses.

Un autre était le jeune géant Loki (applaudissements) qu'Odin trouva appréciable (hé hé hé) parce qu'il était beau, malin, agile et joyeux. Cependant, les Dieux ne se doutèrent pas le moins du monde des dangers que pouvaient représenter Gullveig et Loki.

Les membres d'Ymir devinrent les matériaux de construction pour la création plus avancée du monde. Mais avant tout, il fallait trouver de la main d'oeuvre. Alors ils réquisitionnèrent les plus anciens Dieux et Mimir, ainsi que les autres architectes de la Nature. Ils s'asseyèrent sur leurs sièges et délibérèrent sur les plans de construction de l'emploi d'excellents travailleurs. Ils furent unanimes sur le fait que Mimir devait être le chef de l'équipe avec l'assistance de Durin, un être de feu aussi connu sous le nom de Surt, qui donnera vie a une multitude d'elfes noirs et de nains qui assisteront et accompliront le travail. 

Les graines de vie nécessaires à la création de ces elfes noirs et des nains furent trouvées dans le sang et les membres d'Ymir.  Mimir créa les nains; Durin-Surt créa les elfes noirs qu'il appela ses fils.

Les plaines d'Ida du monde souterrain étaient pleines de vie. Les Dieux et les artistes primaires, nains et elfes noirs y avaient construits des fourneaux et forgés les outils nécessaires pour créer la Terre.

Selon les accords entre les Dieux et les architectes de la Nature, les cieux devraient s'étendre en arche au dessus de la Terre, le jour et la nuit, le soleil et la lune devraient circuler régulièrement pour diviser le temps en périodes de travail et de repos. La voûte des cieux fut faite du crâne d'Ymir et les nuages d'orage réalisés à partir de son cerveau.

Mimir avait une fille, Nuit. Elle était sombre mais magnifique et son coeur était plein de grâce. Elle méritait de devenir ce qu'elle devint: la mère des Dieux. Avec Delling, ("Detlingue") l'elfe des premières lueurs de l'aube qui dirige la partie est du Royaume de Mimir, elle eut un enfant: Jour, géniteur des elfes de lumière. Les artistes primaires réalisèrent des chars pour Nuit et pour Jour. Mais à cause de leur pouvoirs il fut décidé qu'ils parcouraient le ciel depuis l'est chaqun leur tour jusqu'à arriver sur les terres de Billing ("Betling") seigneur du coucher du soleil à l'ouest.

Le char de Jour était plein de pierres précieuses. Son cheval s'appelait Skinfaxi (= crinière brillante), celui de Nuit s'appellait Hrimfaxi (=Crinière givrée). Le jour durant, Hrimfaxi restait dans les champs souterrains où perlait la rosée de miel venue des plus basses branches de l'Yggdrasil. Pendant son voyage au dessus de la Terre, certaines s'en échappe de sa bouche et tombent sur Terre devenant la rosée qui fertilise les vallées de la Terre.

Avec Lóður, Nuit eut deux enfants magnifiques, Mani et Sol (Lune et Soleil), et les Dieux décidèrent qu'ils devraient parcourir les cieux dans des chars d'or et de feu afin d'illuminer le monde. Les artistes primaires créèrent un ingénieux système afin de protéger la déesse du soleil des rayons chauds de son char et afin de refroidir les chevaux qui le tirèrent. S'il tombait, le char s'écraserait sur Terre et tout brûlerait. Les chevaux étaient appellés Arvak (Tot-levé) et Allsvid ("Atlsved" = très rapide ). Des runes de bénédiction ont été gravées sur les sabots d'Allsvid et les oreilles d'Arvak.

Les Dieux créèrent les montagnes de la Terre à partir du squelette d'Ymir. De sa chair, saturée des éléméments nutritifs d'Auðhumla, ils parvinrent à faire un sol fertile et le répendirent sur le sol rocheux de Midgard.


CHAPITRE VI: L'ENTREPRISE DE LA TERRE

Je ne sais pas comment finir alors voilà des gâteaux super bons qui semblent sortir des années 1960. 



mardi 22 septembre 2015

Un viking ça déplace des montagnes...

...et un islandais moderne ça déplace des maisons!

Árbæjarsafn ("Aorbayarsapn" à mes souhaîts!) ou le musée des maisons traditionnelles, un musée en plein air où soit disant qu'il y aurait accès à tout les intérieurs avec des scènes traditionnelles jouées par des gens en costume et pour pas un sou.


La semaine dernière à mon cours de civilisation islandaise on nous a donné rendez-vous pour lundi 15h à ce musée, qui serait accessible par le bus 6 depuis la fac. Or,  malgré mon avance, j'ai été de constaté que personne n'est venu, puis j'ai vu que le 6 ne s'arrêtait pas là... bon mon anglais a encore dû me faire défaut je suppose. Mais c'est ouvert et des gens visitent alors je profite du beau temps.



En dehors des visites qui sont à 13h si j'ai compris, il n'y a pas grand chose d'ouvert (une grande batisse et l'ancienne église-gymnase avec deux expos dont une vraiment bien.

Chaque maison a un petit panneau avec son histoire: qui l'a bâtie, quand, combien de temps ils ont vécu là, que faisaient-il, quand la maison a été déplacée jusqu'ici. Parce que oui, on soulève les maisons avec des grues géantes et on les repose sur des gros camions... je ne sais pas comment ils font pour les parties bétonnées mais c'est bluffant de voir les bâtiments comme s'ils avaient toujours été là.

Comment on déplace une maison en gazon ... ?

L'exposition que j'ai beaucoup aimé était sur la vie à Reykjavík au XXème, le pouvoir d'achat (les prix sont en heure de travail pour un ouvrier lambda et bosser 4h30 pour 1kg d'oeufs ça fait mal je trouve...), les objets de consommation (depuis 1900 à 2000) et le tout pièces après pièces chaqune dans le style de sa décennie. J'ai vraiment adoré voir les vieux objets sous vitrine. Seule chose qui me perturbait était les deux touristes qui étaient avec moi... les deux seuls de TOUT le parc pourtant... qui parlaient en français. Mais j'écoutais pas.

De haut en bas on a beaucoup de margarine (boîtes jaune et blanche de la deuxième étagère en partant du haut); du savon avec un distributeur de coupons pour les bains publiques, une griffe à myrtilles; un grille-pain avec encore des miettes carbonisées, des tasses en émail (oui vous les avez vu mais j'adore les tasses en émail),  du café (pot vert et sac orange) et même en dessous une boîte d'ampoule.

On est vers 1920. Et le pays est pauvre.


Des cartes des années 1960 avec BB. 8)
Ca c'est pour moi... un appareil en 127 certes mais raaah que j'aimerai le tester!
 Attention les yeux, encore notre guest-star qui est sur le blog pour ça troisième fois:

 Le panneau: "En 1982 (date très sûrement fausse, plutôt 88) le cadeau de Noël indispensable était un bain de pieds électrique. Depuis, le bain de pied est régulièrement cité comme un exemple du consumérisme débridé des islandais et de leur obessession avec les nouveaux gadgets."


Je peux pas m'étaler trop là dessus non plus, ce sont que des bâtisses dans lesquelles je ne suis pas rentré, mais c'était assez drôle de savoir qu'ils ont fait venir une église en kit depuis la Norvège puis que cette église minuscule avait une infirmerie riquiqui où se reposaient beaucoup de monde, puis que c'est devenu un gymnase depuis les années 20-30 jusqu'à très longtemps après. En 2002 ils l'ont déplacé du nord de la capitale jusqu'au musée (à l'est) sur un camion. 

Celle-là on ne peut pas rentrer dedans, c'est une ancienne maison bourgeoise qui est pour des trucs officiels.


Le ciel est si bleu ici, avec les lunette spolarisant c'est epoustoufflant, mais mon filtre polarisant est en France... je l'ai confondu.


Je vous mets pas la jolie photo des poules parce qu'il se trouve qu'une à trouvé ça drôle de se picorer le cloaque en même temps... et c'est hardcore.





Maintenant si vous avez bien retenu les noms du châpitre III on passe au IV de la mythologie:

TOME PREMIER


LA CREATION DU MONDE





CHAPITRE IV: LA DESTRUCTION DES GEANTS DE GLACE. L'AVANT-POSTE SUR HVERGELMIR.

Désormais, Odin était en mesure d'accomplir ce qu'il avait eu à l'esprit tout ce temps: débarasser la Terre des géants de glace. Avec ses frères Honir et Lóður (ou Vé et Vili si vous préférez) il massacra Ymir en tranchant les veines de son cou. De la blessure du géant jailli une rivière de sang qui crût en une mer engloutissant tout les démons et êtres maléfiques issus du géant.
Pour autant les géants de glace n'étaient pas anéantis, mais la mort n'oublie rien. Leur âme survivèrent et descendirent dans le monde-souterrain. Au nord de Niðafjöll (la chaîne de montagne), dans le Niflhel, elles trouvèrent une terre qui dans sa noirceur, ses brumes glaciales et ses vents putrides leur si... (vous savez que le verbe "seoir" n'existe pas au passé simple?) convinrent. Alors ils y bâtirent un château et avec le temps, ils divinrent de dangereux voisins pour le royaume de Mimir.

A la race des géants de glace appartiennent les Esprits de la Maladie qui demeurent également au Niflhel. Parmi eux, il y a les Tramar (créatures démoniaques): Morn (l'agonie de l'âme), Topi (la folie), Opi (les pleurs compulsifs) et Ortholi (l'anxiété agitée).

En protection contre les géants de glace, les Dieux et Mimir établirent un avant-poste à la fontaine de Hvergelmir, à la frontière de Niflhel. En sentinelle, ils choisirent l'elfe Ivaldi et ses trois fils car ils avaient prêté serment d'allégence aux Dieux. Les fils d'Ivaldi étaient des guerriers accomplis et des artistes chevronnés car entraînés par Mimir lui-même aux arts de la forge. L'un des trois, Völund, était un artisan particulièremennt remarquable, comparable à Sindri lui-même, le meilleur artisan de tout les fils de Mimir. Ses deux autres frères se prénommèrent Egil et Slagfin. Ils étaient de splendides archers et skieurs.

Voilà. Notons que les puits/sources du monde souterrain sont aux bordures de celui-ci (sauf le puits de Mimir au centre)

CHAPITRE V: LA CREATION DU MONDE CONTINUE.

lundi 21 septembre 2015

Transhumance

En six jours on a eu quelque chose d'extra-ordinaire: que du grand soleil. Et au mois de septembre il y a un évenement islandais à ne pas louper: le Réttir ("Ryéttèr").


Regardez-moi ce ciel bleu!

C'est une journée où les paysans vont rameuter tout les moutons qu'ils trouvent dans les montagnes grace à leurs chevaux et à leur quads, puis ils les mettent dans un grand enclos où il faut les trier. Et là la fête commence. Il faut tous les attraper un par un et regarder leur marquage à l'oreille pour savoir si c'est un mouton de son propre élevage et si oui il faut le mettre dans son enclos.

Ca dure bien deux-trois heures et les familles des fermiers sont au complet dans l'enclos pour choper les moutons. Les enfants font du rodéo c'est assez comique.

Enfin ça c'est la théorie. Alors pour aller voir ça j'ai loué une voiture pour samedi et j'ai planifié un trajet vers un Réttir à 2h de route au nord puis un arrêt par la plus ancienne construction humaine encore utilisée ici: le bain chaud exterieur de Snorri Sturlusson (Homme de pouvoir du XIIème et auteur de l'Edda entre autre...), on peut aller se baigner dedans comme on veut alors bon c'est tentant après une moutonnade comme ça.

Sauf que le réttir est finalement le dimanche... 

Tant pis pour samedi on ira au sud faire le Þórkötlustaðarétt  ("THo-aurkeutleustatharyétte") à Grindavík (Réttir de Þórkötlustaður, un lieu-dit) et je tiens à aller dans un "Hot Pot" naturel alors sur le site hotpoticeland.com je trouve celui de Skátalaug qui sera sur la route du retour le long d'un grand lac.

Sauf que samedi: tempête sur la péninsule des Reykjanes (là où on va), mais même pas peur, après avoir loué une petite Volkswagen Up et trouvé trois étudiants partant pour partager la location (Isabella la New-Yorkaise, Matilda la Finlandaise et Ferdinand le Bavarois) on part sans carte vers le sud!

Il faut savoir que conduire en Islande c'est particulier:

-Il y a trois types de routes:

Les goudronnées normales 
Les "Gravel Roads" qui ont un enrobé mais sont jonchées de nid de poules et de graviers (surement pour pas glisser lors de l'hiver à cause de grosses pentes je pense)
Les F-Roads, non-goudronnées, autorisées qu'au vrais 4x4.

-Les panneaux sont rares et sont surtout au niveau des embranchements, pas avant, il faut donc presque s'arrêter sur la route pour voir si c'est là qu'on veut tourner ou non.

-Il y a des panneaux accessoires sur des lieux-dit etc... mais minuscules... même en s'arrêtant on peut pas toujours les lire.

-Les limitations de vitesses sont de 50 en ville et 80 en campagne.

-Il y a peu de routes, il est pas facile de se perdre quand même.

-Si vous sortez de la route vous tombez dans un champs de roches volcaniques déchirées et très anguleuses: c'est la mort assurée de la voiture si ce n'est plus.


C'est la fac en arrière plan.

Nous on a pas peur, je conduis tout content de mon pot de yaourt et les bourasques de vent manquent de nous faire sortir de la route (alors je conduit au milieu...) Après 45min on arrive à Grindavík. Il fait 10°C, il pleut beaucoup et le vent est tel qu'on a vu un gamin qui arrivait pas à refermer la portière d'une voiture.


Le réttir est à 14h, il est 11h. On va chercher le lieu-dit pour s'assurer (Mais si! Celui avec le nom imprononçable!) et on tombe sur une grand-mère. On ouvre la fenêtre et je lui sors: 

"Góðan daginn, talarðu ensku?" (Bonjour, parles-tu anglais?) On tutoie en Islande.
Et pour la première fois en un mois on me sort:
"Nei!" (Non!)

Bon j'ai réussi à balbutier un truc pour savoir si le réttir était bien ici. Mais elle à cru que je cherchais le Netto (un magasin d'alimentation) et dès le début elle pensait qu'on cherchait la ville et qu'on était perdu.

Après cette discussion stérile on est allé au Netto et on a demandé où était le réttir, on nous a envoyé dans les montagnes où depuis la voiture on a vu les berger rameuter leur moutons. Mais toujours trop en avance on cherche de quoi s'occuper alors on va à l'unique musée:

LE MUSEE DU POISSON SALE!
(Avec un accent sur le "e" mais il est en majuscule)




C'est aussi nul que son nom peut l'indiquer... Ca parle de géologie, puis de la morue salée, puis il y a une exposition sur un type complètement taré qui à écrit des bouquins ("L'Aile du Cygne" je crois), et sculpté des statues phalliques...
A priori il écrivait là dessus...

Au final on mange dans la voiture et on va à l'enclos de tri au lieu-dit. Il y a quelques touristes courageux et on attend bien 30min sous un vent de fou avant que les moutons n'arrivent. Puis là on rigole bien, les moutons paniquent et crient, puis ils bêlent après être relâchés comme s'ils insultaient les fermiers. Les gamins font du rodéo en essayant de ne pas lâcher les bêtes, les moutons sautent par dessus leur congénaires... bref c'est assez comique. Malgré le temps j'essaye de changer l'objectif de mon appareil chargé en noir et blanc, je le fais plusieurs fois puis la pluie a eu raison de mes objectifs alors je les rentre. Après 45min on est congelé et mouillé et on décide de rentrer.




Direction la source d'eau chaude!

On traverse la péninsule et on prend la route 42. Elle passe à travers le parc national de Reykjanesfólkvangur.




On s'arrête vers le parc géothermal de Seltún, avec ses sources de boues souffrées à 80-100°C. C'est super mais le temps nous empêche de continuer, on regarde 5 min et on retourne dans la voiture. On s'arrête vers un lac bleu turquoise puis on arrive vers le grand lac de Kleifarvatn, et là c'est magique, les montagnes abruptes noires couvertes de mousses, le lac déchaîné, les plages noires, le brouillard, la pluie, le vent etc... c'était magique (bon la conduite est stressante quand même)


Seltun


On ne trouve pas la source et on continue. Puis un panneau indique de faire attention parce que la route devient une gravel-road... Quoi?! Mais j'ai un pot de yaourt moi! Ben ça impressionne, vous savez quand vous approchez d'une pente et que plus vous avancez, plus le fond se rapproche mais vous voyez pas encore la pente et vous vous demandez s'il y a un trou? Ben là je n'ai jamais vu une si grosse pente pour conduire. J'ai cru qu'on allait glisser au fond. Le vent nous balançait des vagues de gravier sur la voiture (et je n'avais pas pris l'assurance "gravier" en cas de vent sur les gravel roads évidemment), on finit par sortir vivant et arrivé vers Hafnarfjöður, toujours rien. On recherche sur le net et damned! C'était avant le grand lac, 25km plus tôt. On y retourne et je monte la pente immense de la gravel-road en première.


Le lac d'eau turquoise.

Arrivé vers le lieu on trouve pas, alors Ferdinand et moi on monte en courant vers un relief en hauteur. Le vent est tel en haut qu'on peut pas respirer s'il est de face et les gouttes font si mal qu'on peut pas ouvrir les yeux. C'est avec les bras devant les yeux qu'on arrive à redescendre, on est mouillé intégralement jusqu'aux plus internes couches de vêtements et on a pas trouvé la source. On abandonne et on rentre par la gravel-road. Mais on s'arrête à ma piscine préférée: Salalaug. On y a bullé plus d'une heure c'était super.

On est arrivé congelés et mouillés, la voix rauque, en éternuant. On est allé dans tout les bains chaud sous la pluie, les bains à bulles, le bain de vapeur, puis je les ai convaincu d'aller dans le bain à 5°C en montrant l'exemple, Ferdinand y est arrivé en entier, Isabella y a mis les jambes et est sortie en paniquant, et Matilda y a mis juste le bras.

On est rentré tout relaxés et embaumé de chaleur sèche qui dure plusieurs heures.

Le soir je vérifie où était cette source exactement... Bah à 200m de là où on est monté sur le relief pour la chercher. J'étais si dégoûté que je voulais y retourner la nuit tant que j'avais la voiture. Mais vu le temps là-bas j'ai repensé au français qu'ils ont retrouvé mort il y a pas longtemps alors qu'il habitait là depuis plus d'un an... Bah je suis allé mon consoler au Iceland (magasin ouvert 24/24) pour acheter des bonbons et du jus d'orange... en voiture!


En gris: là où on s'est garé.

Aujourd'hui pas de myhtologie (ya assez à lire non?) et je vais mettre des anecdotes:

-Les pompes à essences n'aime pas trop les cartes étrangères, un dimanche sans caissier c'est pas pratique...

-L'islandais moyen n'a jamais goûté de viande de lapin.

-Ici ce n'est pas choquant de manger du cheval, c'est moins cher.

-Les magasins Kostur importent tout des USA, j'ai passé une heure à halluciner devant les produits que je connaissais pas.


Dès que c'est français c'est classe!

Toujours plus!


-Les moutons et la morue salée sont une part très important de la culture du pays, j'ai eu 1h30 de cours là dessus.

-L'eurovision est très importante (comme dans toute la Scandinavie), alors pour finir notre cours sur les poissons on nous à mis la chanson de l'Islande de 2013. Juste pour meubler le temps qu'on quitte la salle.

-Une tradition encore très présente consiste à passer au moins un été en mer pour les garçons ou un été en conserverie pour les filles, afin d'être un vrai islandais.

-Les pulls en laine "Lopapeysur" sont très populaires et chers, mais la plupart sont tricotés en Chine avec de la laine d'Islande.

-Le cimetière est vraiment un gros mélange de tout les styles architecturaux du siècle et avec les arbres on y est très bien.


Mais Pamplemousse avait les chocottes.

-On met du sucre dans la purée...

-On mange salé au goûter.

et enfin:



mardi 15 septembre 2015

¡Vamos a la playa!

9h, sur la route pour la salle de sport. Bon vous excitez pas il fait 8°C.

Aujourd'hui j'avais pas cours et chose inimaginable, la météo annonçait grand soleil. Alors j'ai essayé quelque chose que je voulais montrer depuis un moment:

YLSTRÖNDIN / NAUTHÓLSVÍK: LA PLAGE GEOTHERMALE

Souvenez-vous de la semaine dernière quand je suis allé à Perlan dans le froid. Je vous ai marqué qu'on voyait quelque chose qui serait dans un futur article, ben c'est ça. Perlan est sur la colline de Öskjuhlíð ("Euskyeuklith") qui est siège d'une activité géothermale. En d'autres termes, il y a de l'eau chaude qui en sort. Alors en 2001 on a crée cet endroit, où l'eau géothermale alimente un bassin d'eau chaude à 38°C (qui sent l'oeuf bien sûr) et se mélange à l'eau de mer qui la rend viable l'été.



Pendant les heures d'ouverture assez restreintes, l'eau chaude est versée et le bouillon augmente en température. Ainsi, l'eau de mer qui varie normalement de -1.9°C à 16°C au naturel ici, une fois chauffée, est en moyenne entre 4°C et 6°C l'hiver et entre 15°C et 19°C l'été.

Aujourd'hui je me suis donc tenté d'aller mettre les pied sur cette plage artificielle de sable marocain (ben oui il est noir ici...) et je me suis baigné. Alors pas longtemps parce qu'elle était un peu froide quand même: 10.3°C. C'est vivifiant comme me disait la femme avec qui j'essayais de rester le plus longtemps possible immergé. Beaucoup ont des sortes de chaussures et de moufles pour pas geler aux extrêmités. Et dans les consignes de baignade on peut lire: "Soyez conscient de vos limites et sachez détecter les signes de l'hypothermie." ce qui veut dire beaucoup.

Oh un avion qui attérit... un tout petit là.

Après je me suis remis dans le bain à 38°C avec tout le monde, l'espace d'une minute je crois que mes terminaisons nerveuses sont mortes et je n'ai strictement eu aucune sensation sur tout le corps. C'était assez drôle, j'avais ni mal, ni froid, ni chaud et pourtant j'étais parfaitement conscient de tout, juste que la peau ne répondait plus après le choc thermique. Après ça, on fond dans le bac en regardant la mer... et les avions parce qu'on est au bout de la piste de l'aéroport...

Bon concrètement c'est pas super. Il fait froid, le bain chaud est vraiment moyen, ya des avions en permanance, les douches sont à peine tièdes, ya pas de casiers mais juste des paniers dans des vestiaires en béton brut, c'est hyper-excentré et en bus c'est galère, j'ai mis presque une heure aller et pareil au retour. Au retour mon troisième bus de correspondance s'est barré avant qu'on ait fini de se garer donc j'ai fait le trajet à pied depuis la gare routière lointaine de Mjodd (dont j'avais déjà parlé). Mais bon... j'étais content de sortir car assez mal à l'aise de l'invasion de témoins de Jéovahs étrangers dans le bus. Je m'attendais à ce que mon voisin de siège (qui sentait fort...) me demande si j'avais trouvé Dieu alors j'avais préparé de quoi capter son attention puis lui clouer le bec en une phrase simple mais il m'a pas parlé.

Le bus commençait à aller loin en dehors de la ville quand même...

J'ai profité du beau temps pour prendre des photos et avancer sur ma pellicule mais j'ai pas déambulé dans la ville, j'avais trop faim.

C'était assez dur à deviner à hauteur d'homme mais hé! C'est la classe quand même!
On le voit aussi!
Sinon je suis tombé sur un centre commercial à Mjodd dont je ne me doutais pas, et notemment le stand d'une grand-mère qui vend ses tricoteries pour enfant pour pas trop cher je trouve.



Maintenant: Myhtologie Nordique

TOME PREMIER


LA CREATION DU MONDE




CHAPITRE II: LES ETRES PRIMAIRES

CHAPITRE III: LE MONDE SOUS-TERRAIN. LES FILS DE BOR. LES ARTISTES PRIMAIRES. LE SACRIFICE D'ODIN.

Le monde souterrain est la plus ancienne partie de la Création, elle fut habitée bien avant que la Terre soit conquise par la race des Hommes et avant qu'Asgard (Ásgarður "Aosgartheur") soit habitée par les Ases (Æsir "Aïe-zèr").
Le monde souterrain est séparé en deux par une chaîne de montagne appellée Niðafjöll ("Nithafyeutl" = les montagnes sombres"). Au nord on a Niflhel ("Niplhèl"), froid, humide et brumeux où Niflheim a été formé auparavent. En haut d'un plateau montagneux se trouve la source de Hvergelmir d'où s'écoule plusieurs rivières en direction du sud.
Au sud de Niðafjöll se trouve une terre de splendeurs indescriptibles, des terres de fleurs et de plantes qui n'ont jamais connu les dégâts du gel et de l'hiver. Ces terres sont séparées en deux royaumes: celui de Mimir et celui des Dises du Destin. Le Royaume de Mimir est situé par dessus l'ancien Ginnungagap, autour du Puits de la Sagesse Créatrice dont il est le gardien et régisseur.

L'autre royaume est situé autour de la fontaine chaude, et les trois Nornes (Urd et ses deux soeurs) en sont les gardiennes. L'ensemble des deux royaumes forment Hel, ainsi, le monde souterrain est composé de Niflhel au nord et Hel au sud.

Centré bien au dessus du monde souterrain, haut dans l'Yggdrasil, se trouve l'ébauche de la Terre, à une époque où elle était encore inhabitable pour les humains. Ymir et sa création à plusieurs têtes y vécurent pendant des siècles. C'était un monde de géantes créatures sauvages de mauvaise augure.

Alors que la Terre était ainsi, les plus anciens Dieux vivaient en paix et harmonie dans l'éternel royaume verdoyant du monde souterrain, ensemble avec Mimir, les Dises du Destin et les autres membres du même clan de nobles géants. Bor, fils de Buri, maria Bestla, la soeur de Mimir et ils eurent trois garçons. Le plus vieux des trois, Odin, est aussi connu sous maints autres noms. Il devint le patriarche de la lignée des Ases. Le second fils est le gentil Hönir ("Heunère") aussi connu sous le nom de Ve. Le troisième est Lóðurr ("Lo-outheur"), "L'éclatant", aussi connu sous le nom de Vili. (Ouais je sais, c'est dégueulasse de donner plusieurs noms aux protagnistes mais qu'y puis-je?) Hönir et Lóðurr devinrent les géniteurs de la tribue des Vanes (Originellement c'est les "Vanir" ["Vannère"] mais c'est la même chose.)

Chaque matin, Mimir, gardien du Puits de la Sagesse Créative, buvait de son eau, enrichissant son pouvoir et sa connaissance, le plus précieux et délicieux liquide de la Création. Ce qui l'emplissait de pouvoir créateur et de sagesse. Il engendra sept fils, tous jouirent de la même boisson et ils devinrent les personifications des forces créatrices, tout comme leur père et en son nom, ils devinrent architectes de la Nature et grands forgerons, qui forgèrent l'herbe ainsi que les magnifiques décors du feu, mais aussi l'or et bien d'autres matériaux.

Le destin détermina qu'Odin et ses descendants ne devraient pas rester dans le monde sous-terrain, ils étaient destinés à diriger les mondes de par-dessus. Alors Odin gravit l'Arbre-Monde pour surveiller le monde qu'il lui avait été attribué et il vit Ymir et son abominable création occupant la Terre. Odin était encore jeune et inexpérimenté, et il savait que seul, il ne pourrait débarrasser la Terre des Géants de Glace. Une seule gorgée du Puits de Mimir pourrait l'aider, mais Mimir, le sage gardien ne lui accordera pas cette faveur tant qu'il n'aurait pas prouvé sa valeur par un auto-sacrifice. Alors, pour l'oeuvre de sa vie, Odin se sacrifia à lui-même. Neuf jours durant, il resta pendu à l'arbre balayé par les vents, sans nourriture ni eau, percé d'une lance, sacrifié à Odin, sacrifié à lui-même, regardant en bas, implorant à travers ses larmes pour la force qu'il lui manquait et écoutant la chanson runique qui émanait des profondeurs jusqu'à ce qu'il tombe, à bout de forces, au pied de l'Yggdrasil. Alors Mimir lui donna l'eau si convoitée et lui enseigna neuf magnifiques et puissants poèmes. Les pouvoirs d'Odin se sont considérablement développés par la suite. Il devint ainsi aussi créatif qu'intelligent.

J'ai conscience de la difficulté à représenter la cosmologie nordique, alors, d'après ce que j'en ai appris et ce que j'ai recherché, voilà comment se représenter le monde, à l'étape où nous sommes de la Création. On critique pas mes schémas, c'est mieux que de piquer des images du net.


Quoi? Il est pas beau mon schéma?

Oui ben là j'avais faim... (J'ai encore faim d'ailleurs...)

Une autre rune magique, appellée la boussole du voyageur ou Vegvisir, elle permet au voyageur de ne pas se perdre.

CHAPITRE IV: LA DESTRUCTION DES GEANTS DE GLACE. L'AVANT-POSTE SUR HVERGELMIR.