Les trois derniers jours peuvent facilement rentrer dans cet article donc voici la fin de l'épopée.
Le 5ème jour j'ai décollé du camping de la capitale pour prendre le bus jusqu'à Klaksvík, il y en a pour plus d'une heure mais c'est joli. Au final le chauffeur me pose en bordure de la ville et j'ai lu sur le net que le camping est à 2.5km à l'opposé de la ville. Il pleut, je suis fatigué et j'ai tout mon barda sur le dos mais bon pas le choix. Après avoir traversé toute la ville, impossible de trouver le camping, je triffouille internet et trouve qu'il s'agit d'un emplacement sur le terrain de la maternelle... à 750m de la ville, de l'autre côté. Pas le choix faut refaire 3km. Pas du tout motivé je tombe sur une pizzeria fort sympatoche et en tant qu'homme raffiné aux vêtements plein de boue et qui sent le rat, j'engloutis une pizza viande hachée, chorizo, bacon. Reparti dans l'autre sens je finis par atteindre le camping, je plante ma tente et découvre les douches ridicules dans le cabanon en bois. Il fait 7°C et il pleut et un papier me demande d'aller payer mon emplacement à l'office de tourisme à l'autre boût de la ville...
Deuxième ville du pays avec 4500 habitants, c'est une ville sur une bande de terre emergée du coup elle touche la mer des deux côtés. |
Le camping est en hauteur (en plus) mais on peut traverser une mini-forêt super sympa avec des cascades. |
Ils ont foutu le camping, le cimetiere et la maternelle à perpette... sympa. |
Le lendemain dans le cabanon cuisine je tombe sur deux belges que j'avais croisé mon premier jour à Giljanesi, ils me disent qu'ils sont dans ce camping pour quelques jours parce qu'il est vachement mieux que Giljanesi et qu'ils trouveront sûrement pas mieux. Je leur conseille donc d'aller à Torshavn s'ils veulent un vrai cmping avec de vrai douches. On discute un peu et je leur dit que je vais partir pour Viðareiði pour faire une randonnée relativement difficile. Ils me disent qu'eux aussi et me proposent d'y aller ensemble dans leur voiture (avec les bus aléatoires pour ce villages perdu je refuse pas).
On finit de manger et on file pour le village le plus au nord du pays.
Il y fait presque beau, par contre voir la montagne de 844m (deuxième du pays) qui se dresse comme une falaise ça calme. |
Arrivé en haut on se retrouve sur une falaise de 844m. C'est difficile de s'en rendre compte en photo mais c'est très impressionant. |
On l'a fait! |
Le soir je rentre sur la capitale pour le camping et ses douches, mais aussi pour devoir prendre qu'un seul bus pour l'aéroport.
En route pour l'aéroport, le Norröna est là, ce paquebot énorme qui relie le Danemark à l'Islande en passant par les Féroé. |
Et voilà la fin du périple! Au final c'était bien mais relativement épuisant, d'autant plus avec mon sac de couchage pas adapté. Je finis par rentrer à la maison en faisant n'importe quoi (mes pellicules partent en soute, l'hotesse de l'air me réveille quand je bave, je donne la mauvaise adresse en demandant au taxi de me ramener chez moi... Le soir j'ai vraiment apprécié mon lit!)
Seul problème, j'ai perdu la clé du cadenas qui acroche ma tente à mon sac... ça fait un mois qu'ils sont unis. Mais je l'ai perdu au 4ème jour alors c'est cuit...